Nous nous sommes retrouvés comme convenu avec J. en fin d'après-midi pour descendre sur Bellecour participer à la marche contre le sida.
Personne à Bellecour, pas de foule immense rue de la République, pas un chat place Antonin Poncet. Nous avions un bon quart d'heure de retard, mais tout de même, d'habitude les organisateurs ne sont pas à cheval sur l'horaire. Nous avons remonté la presqu'île jusqu'aux Terreaux sans rencontrer rien qui ressemble à une marche.
Sur la place pourtant, nous les avons vus enfin, avec les T-shirts rouges et blancs marqués du ruban. Des lumignons avaient été déposés au sol mais l'ambiance n'était pas là. Peu de monde pour une cause si importante, des jeunes, une majorité, heureusement. Peut-être aussi étions-nous arrivés trop tard. Les "festivités" avaient commencé à 18 heures aux Terreaux et nous y sommes arrivés à plus de 18h30.
Le temps de jeter un coup d'œil à ce qui se prépare pour la fin de la semaine et nous retraversions le Rhône par la Passerelle du Collège puis, en vélov, direction chez moi pour un plat de riz improvisé. Et nous avons parlé, parlé encore comme d'habitude. J. m'a aussi montré deux ou trois trucs pour me faciliter la vie sur l'ordinateur. Je l'ai raccompagné en voiture et ai, coup de chance, retrouvé une place dès mon retour.
Une soirée inattendue dans sa forme, calme et bienvenue dans cette ambiance humide de début décembre. Mais je suis consterné de voir combien peu se sentent concernés par cette lutte contre le sida. Hormis une tête croisée au sauna il y a quelque temps, je n'ai vu personne de connaissance. Personne!
lundi 1 décembre 2008
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4 commentaires:
Et pourtant, la mobilisation semble fleurir sur tous les blogs.
Mais je l'avoue, je ne suis allé marcher nulle part. Ce n'est pourtant pas le temps qui m'a manqué.
Peut-être pas l'envie de reprendre le métro? :-))
Une vraie question que je me pose: y-a-t-il enfin un distributeur de capote dans chaque lycée?...
au moins dans les salles de prof! ;-)
Je vais vérifier, Piergil. Mais, pour ma part, c'est comme les cure-dents: j'en ai toujours un dans la poche. Enfin, pas dans la même, c'est risqué, pour les trous!
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