Mon téléphone sonne, hier en début d'après-midi.
- Calyste ?
- Oui.
Je ne reconnais pas la voix. Pourtant, ça ne peut pas être une de ces pubs harceleuses pour une meilleure mutuelle ou des volets roulants entièrement automatisés : en général, on m'y appelle par mon nom, sans se présenter d'abord, comme cela semble être aujourd'hui majoritairement le cas.
Et puis j'entends :
- C'est Michael !
Plus besoin d'autre explication : Michael, un des neveux de Pierre, le seul de la famille de qui j'ai parfois encore quelques nouvelles. C'est de la joie qui m'envahit, un peu comme lorsqu'un enfant reçoit un cadeau. Car c'est bien un cadeau que je suis en train de recevoir. Michael, nous étions allés en Corse, Pierre et moi, au moment de sa naissance. Il a aujourd'hui 41 ans et lorsqu'il passe par Lyon, il me téléphone ou me rend visite.
Il sera là lundi. Tout un monde qui me revient dans ce garçon calme et jovial. Un monde donc qui n'est pas tout à fait mort.
mercredi 9 octobre 2019
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3 commentaires:
Ah sympa, très chouette même !
eh bien avec les volants roulants automatiques, les voitures n'auront bientôt plus besoin de conducteurs mais les fenêtres se trouveront bien dépourvues...
Cornus : et un peu stressant aussi.
Karagar : bien vu. Corrigé.
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