Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Chély, Crépinien (frère de Crépin : ils avaient de l'imagination dans la famille !), Chrysanthe, Daria, Doulchard, Engracia, Enguerrand (ou Angilramme), Front, Gaudence, Gouesnou (ou Guinou. Tiens, un breton !), Hildemarque, Marnoch, Marcianos, Martyrios (il avait un nom prédestiné, celui-là !), Maur, Miniato, Prote, Tabitha (ou Dorcas), Panteleimon, Eunanios, Phétion, Rufin, Valère. Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez !
A moi, certains (Chély, Front, Miniato) rappellent des lieux visités autrefois, en France ou en Italie.
Quant à Crépin, il est le frère de Saint-Crépinien, fêté le même jour). Chrétiens issus de la noblesse romaine, ils décident de s’engager comme missionnaires pour évangéliser les Gaules et s’installent à Soissons. Là, ils choisissent d’exercer le métier de cordonniers (savetiers), qui leur permet de gagner leur vie tout en prêchant la bonne parole aux clients qui se présentent à leur atelier. Comme ils effectuent un travail de qualité et que leur compagnie est agréable, ils acquièrent bientôt une grande renommée, ce qui leur assure une clientèle de plus en plus nombreuse et leur permet, durant les quarante ans de leur apostolat, de convertir un nombre important de personnes. Cependant, ils sont bientôt victimes de Maximien Hercule, le César de Dioclétien dans les Gaules, et dont la haine des Chrétiens ne connaît pas de limites. Arrêtés, ils sont remis au préfet des Gaules Rictiovare, qui leur fait subir de nombreux supplices avant d’être exécutés par décapitation (286) Saint-Crépin et Saint-Crépinien sont les patrons des artisans qui travaillent le cuir (tanneurs, cordonniers, selliers, gantiers, etc.).
2 commentaires:
"A la Saint-Crépin, les mouches voient leur fin" : ce n'est pas encore gagné cette année !
Cornus : je ne connaissais pas. Va falloir que je le leur rappelle !
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