lundi 14 octobre 2019
La Passion Lippi
Bien que parti dans le nord, j'avais toujours l'Italie dans mes bagages, avec ce roman de Sophie Chauveau, La Passion Lippi. Je l'ai lu d'une traite, fasciné par la vie de ce peintre florentin dont je connaissais quelques œuvres mais rien de l'homme. Fasciné surtout par le tableau que dresse l'autrice de cette période de la Renaissance et de Florence administrée alors par les Médicis, période de troubles et de début de l'émancipation de l'art, avec l'invention de la perspective par Brunelleschi.
Filippo Lippi était un voyou, un jouisseur, un amateur de bordels et de prostituées, mais un génie pictural (selon Sophie Chauveau grâce à tous cela). Je n'ai pu, en lisant, m'empêcher de repenser à Caravage, un autre "dépravé" plus d'un siècle plus tard, dont Dominique Fernandez retrace le parcours dans son excellent roman La Course à l'abîme
A côté de Lippi et des Médicis, les grandes figures (alors pour certaines débutantes) de Masaccio, Ghiberti, Donatello, Fra Angelico, Botticelli, Diamante, puis du fils de Filippo Lippi, Filippino, surnommé Pippo ! Il n'y a vraiment pas de hasard !
(Sophie Chauveau, La Passion Lippi. Ed. Gallimard.)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
figure toi que je n'ai jamais lu de biographie de ma vie... ça m'intrigue, est ce que ça me plairait ou pas... je pense je le concevrais si la personne a été le témoin d'un grand courant artistique ou politique ou autre...
Karagar : un grand courant artistique, c'est le cas ici. En fait pas pure biographie, plutôt biographie romancée.
Enregistrer un commentaire