Le vitrail aussi est peinture. Destiné au départ à illustrer des scènes bibliques ou présenter des personnages des deux testaments, il a évolué vers une interprétation libre souvent en lien avec l'architecture du lieu qui allait accueillir l’œuvre.
Abstrait chez Soulage (Conques), Morris (Maguelone), Raynaud (Noirlac), le vitrail a tendance aujourd'hui à redevenir figuratif, parfois à la surprise des autorités religieuses affectataires des lieux. Ainsi à une commande programmée sur l'Arbre de Jessé, à l'église de Varennes-Jarcy (Seine-et-Marne), Carole Benzaken a-t-elle répondu par ce genre de dessins de tulipes. J'y vois aussi, quant à moi, l'esquisse d'un ciboire.
J'aie cette simplicité stylisée et cette grande luminosité.
5 commentaires:
Non, pitié, par Soulages ! Ne pas oublier les vitraux de Marc Chagall dans les cathédrales de Reims et de Metz et d'autres plus récents dans celle de Reims.
Cornus : merci de rappeler Chagall. Souvent, mon problème, c'est que, passionné par l'architecture, la peinture, la sculpture, j'oublie d'admirer les vitraux, me contentant de jouir de leur luminosité particulière. Ce fut le cas pour Chartres, hélas.
Calyste, il faut retourner à Cahartres, car les vitraux ont été nettoyés il y a peu et ça doit être chouette. J'ai bien l'intention d'y retourner à l'occasion.
Cornus : je doute que ce soit pour tout de suite !
C'est pas grave Calyste, demain il fera jour ! :-)
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