Thomas Cullinan: inconnu pour moi. Mais son titre, Les Proies, me disait quelque chose. Peut-être à cause du film éponyme de Sofia Coppola qui en a été tiré (mais que je n'ai jamais vu).
Nous sommes dans les états confédérés du sud des États-Unis, en pleine guerre de sécession. Deux sœurs y tiennent un établissement d'éducation pour jeunes filles de bonnes familles et font face aux difficultés liées à la guerre. Un jour, une de ces jeunes filles trouve dans les bois un soldat yankee blessé et le ramène au pensionnat. La présence d'un homme va bouleverser la vie tranquille de cet établissement.
L'histoire est racontée par chacune des enfants et des deux adultes (plus la domestique noire) à tour de rôle, tantôt avec humour, tantôt avec perfidie, et l'on sent peu à peu le malaise s'installer jusqu'à l'horreur finale. Stephen King lui-même a écrit de ce roman : "Un conte gothique démentiel". C'est bien ce que j'ai ressenti en le lisant.
(Thomas Culligan, Les Proies. Ed. Rivages Noir. Trad. de Morgane Saysana.)
mardi 20 août 2019
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2 commentaires:
Le film avec Clint Eastwood était pas mal
Jérôme : c'est drôle : après avoir lu le roman, je ne vois pas du tout Eastwood dans ce rôle, plus Nicholson peut-être.
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