Mon cousin germain maternel, après avoir passé de nombreuses années dans le midi, en bord de mer, s'est, après sa retraite, installé en Haute-Loire dans une vieille ferme qu'il a entièrement et bellement retapée. Lui, ancien commercial habitué à fréquenter beaucoup de monde, vit en loup solitaire dans un hameau de deux maisons à Saint-Pal-de-Chalencon. Et il est heureux comme un roi ! J'aime bien monter le voir de temps en temps et c'est ce que j'ai fait hier.
Saint-Pal se situe au sud des monts du Forez, à près de 900 mètres d'altitude, ce qui, pour la température, se sent bien le soir venu. C'est un village médiéval dont le site fut habité de temps immémoriaux (on y trouve des pierres à bassin et un dolmen) et qui garde de nombreuses traces de sa période moyenâgeuse, dont un château (un des rares à ne pas être en ruines dans la région) et des remparts. La présence de la famille des Chalencon, originaire du Velay, y est attestée depuis 1179. Une des branches cadettes de cette famille a accédé en 1949 au trône de Monaco en la personne de Rainier III. Aujourd'hui, Albert Ier, prince actuel, appartient à cette famille de Chalencon-Polignac.
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Intéressant, et pourtant, je n'ai jamais encore visité le village, mon cousin habitant à quelques kilomètres du centre-bourg. Et une fois arrivé, après l'apéritif, le repas copieux et copieusement arrosé, je n'ai plus, avec lui, que le courage d'aller faire un tour aux étangs en contrebas dont les bords sont occupés par de vieux saules pleureurs et de nombreuses cabanes de guet pour la chasse aux oiseaux (c'est le voisin qui est chasseur).
J'avais bien l'intention de prendre quelques photos, mais mon appareil (trop-plein solide et liquide oblige) est resté oublié dans le salon ! Celle, postée ici, provient de ce site : http://www.mesvoyagesenfrance.com/D43/Saint-Pal-de-Chalencon.htm .
Alors voilà, va falloir que j'y retourne (et que je reste sobre !).
2 commentaires:
Ah, de mon côté, je connais Saint-Pal de Mons, mais là, c'est plutôt entre Pilat et mont de l'Ardèche. Je me souviens d'un restaurant improbable où nous allions au printemps pour fêter l'anniversaire de ma grand-mère (née en hiver mais qu'on fêtait au printemps) et des morilles à la crème, un truc divin. Nous y sommes allés trois fois. Une année, je me souviens d'avoir vu pas loin des prairies à Narcisse des poètes à perte de vue. Il paraît qu'il y en a beaucoup moins...
Cornus : moi, c'est là que j'ai débuté sur les planches, dans une usine, si je me souviens bien. J'avais à dire : Pour faire le portrait d'un oiseau, de Prévert. J'avais quinze/seize ans et j'étais tétanisé de trac.
Je me souviens aussi des narcisses qui transformaient les prairies en champs de neige.
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