vendredi 14 juin 2019

Douleur et gloire

J'ai vu le dernier film d'Almodovar, Douleur et gloire, avec Antonio Banderas et Pénélope Cruz. Le titre m'en paraissait, et m'en paraît toujours, un peu ridicule et suranné. Mais j'ai vérifié : c'est bien la traduction fidèle du titre original.

J'ai toujours beaucoup apprécié les films de ce réalisateur espagnol mais je dois dire que là, j'ai eu très peur au début. Je trouvais que tout cela se traînait interminablement et que l'on ne voyait pas vraiment où Almodovar voulait en venir.

Et puis tout s'est mis en place et la "magie" a de nouveau opéré. L'interprétation de Banderas est étonnante (il a d'ailleurs obtenu le prix d'interprétation masculine à Cannes cette année).

Un film très personnel et intime où j'ai retrouvé à la fois des réminiscences d'un autre Almodovar : La mauvaise Éducation (2004) et, parfois, un certain air de parenté avec de vieux films italiens, ce qui n'est pas habituellement le cas.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors là... je passe totalement à côté, je suis imperméable au talent de ce cinéaste, je n'irai pas voir ce film, j'ai la même imperméabilité face au cinéma de Woody Allen... peux pas.

Bleck

Calyste a dit…

Bleck : je peux comprendre, ces deux cinéastes n'étant pas de ceux dont on regarde les films comme on en regarderait d'autres.

Cornus a dit…

Je ne suis pas sûr d'avoir déjà vu un film de ce cinéaste.

Calyste a dit…

Cornus : comme je le disais, tu verras : on n'aime beaucoup ou l'on n'aime pas du tout.

Georges a dit…

Je l'ai beaucoup aimé aussi. Très touchant.
Dès le générique je me suis mise à pleurer parce que le violoncelle a cette effet sur moi,et aussi parce que je suis une petite chose.
Je suis d'accord avec toi, on aime ou on déteste. Je n'ai pas su le conseiller, il faut avoir une sensibilité Almodovar pour adhérer j'imagine.

Calyste a dit…

Georges : ah ! le violoncelle ! Je ne résiste pas non plus !