Il y avait longtemps que je n'avais pas lu de Robert Merle. Jamais déçu avec lui. Et encore une fois, j'ai retrouvé l'élégance de cette écriture, son naturel dans les dialogues, nombreux et son humanité, sa sensualité. Un seul autre style, une seule autre écriture me font ressentir cette sensualité : ceux du Maupassant d'Une Vie. On peut être surpris de ma comparaison mais c'est ce que je pense. Ou au Steinbeck des Souris et des hommes où les mots sont comptés pour dire les sentiments que l'on ressent pourtant profondément. Ce livre là, je ne l'oublierai pas.
(Robert Merle, Week-end à Zuydcoote. Ed. Gallimard.)
jeudi 11 mai 2017
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3 commentaires:
Quand j'ai vu Zuydcoote pour la première fois en 2003, je n'ai pensé qu'à Belmondo !
Cornus : je n'ai jamais vu le film mais la lecture du roman m'en a donné bigrement envie, pour voir comment ils l'ont (forcément) adapté.
Et moi, je ne m'en souviens plus très bien (du film).
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