Le problème avec les polars de Camilleri, c'est que je les engloutis en un temps record et, souvent, qu'il en publie en un temps encore plus court. La prochaine fois, il va falloir que je me mette une petite liste en poche pour éviter d'acheter deux fois le même.
Jeu de miroirs a été avalé à la même vitesse que les autres : une histoire de lutte entre deux familles mafieuses siciliennes, en gros, avec un clin d’œil un peu capillotracté vers La Dame de Shanghaï, de Welles (d'où le titre) . Mais ce que j'aime surtout, c'est l'humour, le retour des mêmes personnages, en particulier Montalbano, le commissaire vieillissant mais toujours vaillant, à la libido bien affirmée. Et puis combien de fois n'ai-je pas salivé devant les plats que lui prépare sa bonne Adelina !
Pas de prise de tête donc, du plaisir pétillant, une bulle de légèreté. Et que ça fait du bien !
(Andrea Camilleri, Jeu de miroirs. Ed. Fleuve noir. Trad. de Serge Quadruppani.)
dimanche 7 mai 2017
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2 commentaires:
J'avais trouvé sympathiques les quelques épisodes des téléfilms que j'ai vus de Montalbano, y compris ceux avec un autre acteur pour retranscrire la jeunesse du commissaire. Mais je pense que cela n'est pas aussi bien que les romans et ne retranscrit pas bien ses sentiments et la bonne cuisine.
Cornus : pas voulu voir les téléfilms : je tiens à l'image que je me suis faite du personnage.
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