En commençant un livre d'Erri de Luca, on se demande toujours où l'on va aller. Et l'on va toujours au même endroit : à la joie, joie de l'esprit, à déguster lentement, très lentement, parce que chaque mot est là où il faut, jamais choisi au hasard. Lire vite, c'est risqué de ne pas comprendre, risqué de finir trop rapidement le petit bonbon.
Irène, en grec ancien, c'est la paix. Ici, c'est une jeune fille qui vit avec les dauphins qui la transportent sur leurs dos. En filigrane, il y a tous ces migrants, naufragés de la Méditerranée qu'aucun dauphin ne transporte plus sur une terre hospitalière.
Un beau "récit", inclassable comme d'habitude, comme le sont aussi les deux autres qui complètent l'édition : Le Ciel dans une étable et Une Chose très stupide.
(Erri de Luca, Histoire d'Irène. Ed. Gallimard. Trad. de Danièle Valin.)
dimanche 14 mai 2017
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2 commentaires:
Et du coup, Irène s'appelle Hélène dans le titre ?
Cornus : évidemment, si on lit même les notes en bas ! :-)
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