Samedi soir, c'était opéra, une sortie à deux avec Frédéric, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Au programme, Alceste, de Gluck (Christoph Willibald, pour les intimes), en version française de 1776. Le livret est tiré de la tragédie Alceste d'Euripide, lue il y a bien longtemps et complètement oubliée.
C'est Gluck lui-même qui réécrivit cette version française, introduisant, sur les conseils de Jean-Jacques Rousseau, de nombreux changements par rapport à la version italienne. Cette version française, quoique boudée par le public parisien de l'époque, est aujourd'hui considérée comme bien supérieure à la première. Cet opéra de Gluck reste cependant moins connu qu'un autre, considéré comme son chef-d’œuvre : Orphée et Eurydice.
L'histoire d'Alceste a pourtant de nombreux points communs avec Orphée et Eurydice, dont le moindre n'est pas la descente aux Enfers de l'époux pour sauver son épouse. Voici le résumé qu'en fait le site de l'Opéra de Lyon :
Au royaume de Thessalie, le roi Admète est mourant. Apollon annonce par
la voix de son oracle que seul le sacrifice librement consenti d'un
autre être humain pourra le sauver de la mort. Son épouse, la noble
Alceste, consent alors à mourir pour lui. Tandis que les divinités
infernales emmènent la reine, Admète revient à la vie, pour découvrir le
sacrifice de son aimée. Bouleversé, il implore Apollon de le mener aux
enfers, où il entend reprendre sa place pour sauver à son tour son
épouse…
Bien belle soirée, malgré une mise en scène encore une fois très modernisée (dont la dernière scène, incompréhensible et, me semble-t-il, en opposition avec le dénouement) grâce à la direction musicale de Stefano Montanari, les choeurs de Lyon et surtout de les voix de Julien Behr (Admète) , magnifique ténor un peu écrasé par la splendide présence de Karine Deshayes (Alceste).
J'ai revu pour l'occasion Marie, mon ancienne élève que j'avais renversée en voiture et qui, aujourd'hui, se porte bien et poursuit des études de chant (soprano). Je lui ai demandé de me prévenir par mail au moment de ses futures prestations.
Des airs célèbres à extraire de cet opéra ? Il n'y en a pas beaucoup, mais celui-ci, sans doute, va vous dire quelque chose :
lundi 1 mai 2017
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2 commentaires:
Cela ne me dit rien. Mais j'aime bien.
Cornus : il me semble que j'avais déjà posté cet air il y a quelques années, mais sans certitude.
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