Les derniers policiers de Camilleri que j'avais lus m'avaient, à vrai dire, un peu déçu : j'avais l'impression qu'ils avaient été écrits trop à la va vite par cet auteur sicilien très prolixe. Celui que je viens de terminer, en revanche, m'a réconcilié avec lui.
Vigata, bien sûr (en réalité Porto Empedocle, en Sicile, dont le maire vient de demander qu'on la rebaptise Porto Empedocle Vigata, en hommage à l'écrivain), son restaurant Chez Enzo, son commissaire Montalbano et toute sa brigade : Fazio, Gallo, Galluzzo, Augello et l'inénarrable Catarella. Et tous les personnages secondaires, comme Adelina, la bonne et cuisinière de Montalbano et Livia, sa maîtresse haute en couleurs.
Cette fois-ci, chassé croisé entre le procès d'un mafieux et une sombre affaire de vol de chevaux lié à des courses clandestines. Et, comme d'habitude, abondance de fausses pistes et de rebondissements. Un vrai plaisir ! Dans le cas de Camilleri, il faudrait vraiment que l'on invente l'expression : ça se lit comme du petit lait...
(Andrea Camilleri, La Piste de sable. Ed. Fleuve noir. Trad. de Serge Quadruppani.)
jeudi 30 janvier 2014
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