mercredi 22 janvier 2014

De la nécessité de lire la notice des emballages.

Aujourd'hui, j'avais invité Frédéric à déjeuner et comme, il y a quelques temps, j'avais remarqué qu'il aimait les gésiers, j'ai voulu remettre ça à midi avec une salade frisée. Sur les deux boîtes achetées, il m'en restait une dans le placard que j'ouvris donc pour faire cuire à feu doux en attendant son arrivée.

Quand je revins surveiller la cuisson au bout de quelques minutes, la cuisine empestait : une odeur épouvantable, écœurante, à vomir. Et ça ne pouvait venir que de la poêle. Après avoir ouvert la porte-fenêtre en grand, je cherchai la boîte à la poubelle et découvris, un peu tard, que le produit devait se conserver au réfrigérateur en 0 et 4°. Il avait passé une dizaine de jours à température ambiante !

A la dernière minute, j'ai filé au magasin pour en acheter une autre et recommencer l'opération. Lorsque Frédéric est arrivé, il fallait voir sa tête ! L'odeur a mis deux bonnes heures à s'évacuer malgré courants d'air et produits adéquats.

Mais rassurez-vous : la seconde livraison était excellente. En tout cas, personne n'est mort ce soir !

3 commentaires:

plumequivole a dit…

En effet, je vais y réfléchir...
De l'intérêt d'avoir une cuisine tellement minuscule que tu ne peux que ranger les provisions dans le frigo !

Cornus a dit…

Ah, je ne me suis jamais fait avoir par ces "semi-conserves". Mais même si Fromfrom n'y court pas après, des gésiers avec une frisée, cela me donne une sacrée envie.

Calyste a dit…

Plume : heureusement, le jour où j'ai reçu nos deux amis du nord, rien de tel n'est arrivé.

Cornus : et rien de plus simple à préparer...