Il est toujours plus facile de dire du bien d'un livre que de le critiquer négativement. Mais comment faire autrement quand, comme moi, on s'est ennuyé en le lisant? J'ai acheté Oreiller d'herbes de Natsumé Sôseki parce que ce titre me plaisait, parce que la quatrième de couverture parlait d'un peintre qui se retire du monde, dans une auberge de montagne, pour réfléchir à son art, peindre et atteindre un état contemplatif.
Oui, c'est bien de cela dont il s'agit mais bien lourdement exprimé, à mon avis: l'histoire est à peine entamée que l'auteur se livre à des digressions sur son art, sur les arts en général, longues, un tantinet absconse et, en fin de compte, lassantes par leur volonté fréquente de dénigrer l'art occidental.
Voilà: je n'ai pas aimé. Passons à autre chose.
( Natsumé Sôseki, Oreiller d'herbes. Ed. Rivages. Trad. de René de Ceccatty et Ryôji Nakamura.)
vendredi 2 novembre 2012
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2 commentaires:
Ah ben vlà des sous que je vais économiser, merci Calyste !
La Plume: quand on peut rendre service...
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