Sur le trottoir, hier soir. Je rencontre ma voisine italienne, celle avec qui j'ai trop peu l'occasion de parler cette langue que j'aime. Un homme s'approche. Que veut-il ? Un peu d'argent ? Une cigarette ? Mais non, il tend vers moi un index que je crois accusateur, puis montre mon interlocutrice et me dit tout à fait sérieusement: "Je vous félicite, Monsieur."
Elle et moi nous regardons, un peu interloqués et, voyant ma surprise, il précise sa pensée: "Je vois bien qu'elle est follement amoureuse de vous." Puis il se détourne et reprend sa route sana attendre de réponse.
J'aime ces petits moments de folie.
mercredi 21 novembre 2012
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2 commentaires:
Cet épisode fou me rappelle celui, humoristique de cet été à Vaison-la-Romaine où Fromfrom, fatiguée, s'était assise sur un banc un instant à l'ombre pas loin du théâtre lorsqu'un homme assez âgé l'a interpelé en disant : "Je sais pour qui vous travaillez...", puis après un instant "... pour la planète puisque vous êtes adepte des économies d'énergie".
Cornus: dans votre cas, il y avait beaucoup d'humour. Pour le mien, je n'ai toujours pas compris pourquoi l'inconnu a dit ça.
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