mercredi 28 novembre 2012

Un ver pour la nuit

Un rêve abominable il y a de cela deux ou trois nuits.

Je rêvais que je me grattais et, en me déshabillant, je découvrais que j'étais couvert de gros boutons, tous déjà secs sauf un qui me démangeait plus que les autres. Celui-ci, me dis-je, il n'aura pas le temps de sécher en laissant une de ces croûtes disgracieuses! Et j'entrepris vaillamment de le percer pour en extirper l'humeur fétide. Je le pressai vigoureusement entre mes deux pouces mais ce n'est pas du pus qui en sortit: une sorte de ver dodu,  jaunâtre, long comme un ténia, qui s'enroulait sous la peau sans que j'en voie le bout. Étrangement, je ne me suis pas réveillé à ce moment-là mais je ne garde aucun souvenir de la suite.

Le lendemain matin, je me suis levé très fatigué.

4 commentaires:

plumequivole a dit…

Hmmmmmm...appétissant !

Calyste a dit…

La Plume: heureusement que demain je reçois une bonne terrine....

Cornus a dit…

Quelle horreur ! Moi je dis qu'il faut prendre de bons verres pour tuer les vers.

Calyste a dit…

Cornus: morale de cette histoire: Allez, les verts!