En terminant le récit d'Henry James, j'ai noté deux choses bien intéressantes:
- d'une part, l'auteur avoue lui-même le défaut que je lui reprochais de souffler toujours le chaud après le froid (ou l'inverse selon les pages, et plus fréquemment): "Je m'empresse d'ajouter, fidèle à ma coutume (que certains de mes amis ne supportent pas) de toujours redresser la balance après l'avoir bien fait pencher, que....". Au moins en a-t-il conscience, mais je comprends ses amis!
- d'autre part, au chapitre intitulé Vaucluse, j'ai eu la surprise de lire que l'américain avait séjourné dans cette ville à l'Hôtel de l'Europe ("situé dans un petit creux juste derrière la porte de la ville qui ouvre sur le Rhône"). Il se trouve que je connaissais bien cet hôtel dans mes premières années d'adulte puisqu'un de mes meilleurs amis en était à cette époque le propriétaire et que je m'y suis enivré pour la première fois de ma vie, aidé en cela par son portier de nuit (le patron n'étant pas là ce soir-là) qui, ce faisant, avait des intentions très précises à mon endroit et j'emploie là le terme exact). Mais çà, Henry James ne le dit pas, évidemment!
jeudi 4 octobre 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
6 commentaires:
"des intentions très précises à mon endroit et j'emploie là le terme exact" : soit j'ai rien compris, soit j'ai trop bien compris. Ai-je bien compris qu'il fallait comprendre la seconde option ? ;-)
Cornus !!!! Arrête de faire l'innocent ! Je suis morte de rire !
Allez, rien que pour "The turn of the screw" il lui sera pardonné bien des choses !
Cornus: tu as trop bien compris, mon ami!
La Plume: quel hypocrite, ce Cornus...
P.P: je ne connais pas. Quel est le titre en français?
Comment ça, hypocrite ? Dans le pire des cas, faux jeton m'aurait suffi.
Cornus: allez, je fais amende honorable et veux bien remplacer par faux jeton! Mais faux jeton quand même!:-)
Enregistrer un commentaire