Bon, bien sûr, ce n'est pas du grand cinéma (mais qu'est-ce, au juste, que le grand cinéma?), ça a un peu vieilli, c'est très manichéen, c'est bourré de scènes attendues, mais c'est du cinéma de ma jeunesse, du cinéma où les seconds rôles étaient tout aussi connus que les vedettes, du délassement qui ne prenait pas la tête, et c'est déjà pas mal.
Dernier Domicile connu, de José Giovanni (1970), c'est la gueule de tendresse fatiguée de Lino Ventura, les tics exaspérants de Marlène Jobert (plutôt bien dans ce film), les oreilles de Michel Constantin, la sécheresse d'Alain Mottet, les yeux de chien battu de Paul Crauchet, la fragilité digne de Germaine Delbat et la perversité de Dominique Zardi.
Alors, moi, ça me suffit pour passer un bon moment devant la télévision.
lundi 2 juillet 2012
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4 commentaires:
Nouvelle convergence : j'ai loupé le début, mais j'ai regardé la même chose (je ne connaissais pas ce film) et j'ai enregistré le Ventura qui suivait sur la même chaîne.
Cornus: en revanche, hier soir, c'était Belmondo, et là, j'ai du mal...
Et la musique de François de Roubaix, elle me prend toujours par les tripes.
Kranzler: totalement oublié aujourd'hui, le brave homme.
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