Préambule

Là, il faut que je prenne mon souffle. Comment raconter une semaine à Rome? Comment commencer? Que choisir de dire, de ne pas dire? Quelles images montrer quand on a pris environ cinq cents photos? Quels moments évoqués de notre vie à trois dans ce charmant petit appartement du Trastevere: les apéritifs face au porche de Santa Maria, les repas du soir pris à la maison, les déambulations dans les marchés, les empoignades inévitables à cause de la fatigue accumulée lors des marches du nord au sud et d'est en ouest, les moments de rires et d'enfantillages, l'émerveillement ressenti lors de la visite de certaines églises?

Et surtout comment, ce soir, tenir les yeux ouverts alors que le départ à l'aéroport fut si matinal? Dire simplement que, comme à chaque fois, Rome a comblé mes espoirs, que, malgré quelques petites pluies le soir, la température fut clémente, que la triple occasion du 1er mai, de la béatification de Jean-Paul II et du cent-cinquantième anniversaire de l'unité italienne a rajouté ce plus qu'il me fallait trouver après tant de voyages dans l'Urbs. Me réjouir d'avoir vu passer des groupes d'enfants menés par leurs professeurs dont je ne faisais pas partie. Souhaiter, l'après-midi même de mon retour en France, repartir là-bas, le plus vite possible.

Alors, ce soir, je me contenterai de quelques photos, symboliques, images de la ville que j'aime depuis si longtemps.


Le rituel Campari








La bandiera
La Fiat (ici 600 pistache)










La louve emblématique










La lessive étendue

Le Suisse au garde-à-vous













L'inusable Piaggio










La splendeur des églises

Les couleurs du soir