mardi 31 mai 2011

Quand l'Histoire se lit comme un roman

Une surprise tout à l'heure, en écoutant France Inter: François Busnel interviewait Lucien Jerphagnon. Je croyais cet homme mort depuis longtemps! Eh bien non, il se porte apparemment comme un charme et j'ai, pour une fois, regretté de ne pas pouvoir entendre la fin de l'émission.

Je ne connais pas du tout Jerphagnon, je ne savais rien de lui jusqu'à tout à l'heure, si ce n'est qu'il a écrit une Histoire de la Rome antique, les armes et les mots (que je possède dans l'édition de poche Pluriel, chez Tallandier) qui est une petite merveille. Je me souviens encore du plaisir que j'avais eu à la lire, il y a quelques années. Voici ce qu'en propose Wikipédia et, pour une fois, je souscris entièrement à ce que dit d'Ormesson!

Lucien Jerphagnon, né en 1921 à Nancy, est un historien français de la philosophie, professeur émérite des Universités.

Disciple de Vladimir Jankélévitch, proche de Paul Veyne, il est spécialiste de la pensée grecque et romaine, plus particulièrement de saint Augustin, dont il a assuré l'édition des trois volumes pour la collection Bibliothèque de la Pléiade.

Jean d'Ormesson l'a défini de la sorte : « un savant qui sait unir un style rapide et séduisant à l'érudition la plus rigoureuse », lui trouvant « une simplicité familière, souvent mêlée de drôlerie, avec une précision sans faille(1) ».

Il a été le professeur de Michel Onfray durant ses études de philosophie.

4 commentaires:

Cornus a dit…

Eh bien moi je n'ai entendu que la fin de l'interview. Je crois que j'étais assez d'accord avec lui sur l'importance de la culture pour déméler les élucubrations de l'actualité.

Calyste a dit…

Cornus: un bonhomme plein de malice, d'humilité et d'intelligence. Et quelle culture, effectivement!

Christine a dit…

C'était un plaisir de l'écouter: c'est un homme plein de malice et de bon sens, espiègle. Un homme de culture, un humble aussi (ce que n'est malheureusement pas le sieur Onfray qui n'a su tirer parti de "ses humanités" ou de "cette humanité"?)

Calyste a dit…

Christine: je ne connais pas vraiment Onfray mais, apparemment, je n'y perds rien!