Étrangement, ce tableau, Le Balcon, de Édouard Manet 1869), exposé au Musée d'Orsay, m'a toujours paru sinistre. Les femmes en blanc dominées par l'homme en noir comme deux brebis prêtes à être dévorées. Aucun sourire sur les lèvres des personnages. L'intérieur dans la pénombre. Le chien, tout aussi triste que les autres. Même les fleurs en pots semblent fanées. La bourgeoisie dominante du XIX° dans tout ce a qu'elle de mortifère.
Aussi ne fus-je guère surpris lorsque, des années plus tard, j'ai vu ce qu'en avait fait Magritte :
3 commentaires:
Magritte est bien celui qui perce à jour, qui dévoile, qui démasque les faux-semblants, les apparences et les déguisements de l'évidence bourgeoise, du cela va de soi jusqu'au cela va sans dire !
Et puis dans le titre du tableau, Le Balcon, il y a un peu du Renaud : c'était un bal con !
Le premier, je le connais vaguement mais je ne l'ai jamais vu. En revanche, j'avais montré le second (j'ai effacé) suite à notre visite du musée des beaux-arts de Gand. Donc Calyste et Magritte, même idée !
Chroum : je connais assez bien ses tableaux, assez peu l'homme.
Cornus : tu me flattes, Cornus !
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