Non, non, je suis bien chez moi, hélas dans le gris et le froid. Il s'agit du roman de Michel Déon que je viens de terminer. Après ces pages grecques qui m'avaient enchanté, le voilà en Italie, plus précisément en Ombrie.
Cinq ans après la fin de la guerre, un soldat français revient à Varela pour tacher de s'informer davantage sur l'histoire de la ville fortifiée et de son condottiere. Sous l'apparence morte et presque hostile de la cité, il en découvre peu à peu le véritable visage, principalement autour de deux femmes, d'une enfant, d'un peintre et d'un poète mélancolique.
J'ai déjà dit l'effet que me fit une nuit la lecture d'un passage de ce roman, dont j'ai toujours placé consciemment l'histoire à Volterra. C'est un livre étrange de par sa volonté affichée de l'obscur, alors que les pages grecques sont lumineuses et souvent flamboyantes. Pourquoi ? Est-ce ainsi que l'auteur voyait l'Ombrie, cette région qui, pour moi, est l'âme de l'Italie ? Cela m'a souvent gêné car je ne parvenais pas à entrer dans son jeu, à m'identifier à quelque personnage que ce soit. Mais, malgré cette réserve, c'est un livre passionnant et foisonnant au niveau des études psychologiques.
(Michel Déon, Je vous écris d'Italie. Ed. Folio Gallimard.)
dimanche 25 novembre 2018
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