Il y a bien longtemps que je naviguais sur ces mers-là en compagnie de Robert Louis Stevenson. Mais ce n'est vraiment pas un livre que l'on peut avaler comme ça, tout d'une traite.
Stevenson, atteint d'un emphysème pulmonaire, ne pouvait plus résider trop longtemps en Écosse. En 1888, avec son épouse, il entreprend ce long voyage dans des îles qui, à l'époque, n'avaient rien à voir avec ce que nous en présentent aujourd'hui les dépliants touristiques. Explorant les îlots les plus reculés, il risquait même parfois de finir avec les siens au fond d'une marmite. C'est d'ailleurs dans les îles Samoa qu'il mourra en 1894, mais d'un accident vasculaire cérébral....
Reportages, récits de voyage dans les Marquises, les Gilbert et les Samoa, nos voilà partis pour plus de 500 pages, au texte tassé, avec descriptions des paysages marins et terrestres, des coutumes, des façons de se vêtir ou de se nourrir, des rites religieux ou de sorcellerie, plus de nombreuses anecdotes.
Cela est parfois très intéressant, parfois un peu moins parce que répétitif (surtout en ce qui concerne les paysages). Parfois aussi, le fil des pensées de Stevenson est difficile à suivre, peut-être parce qu'il semble ne pas beaucoup avoir corrigé ces écrits (les dernières pages sont d'ailleurs écrites en style presque télégraphique).
Mais l'auteur de L'Ile au trésor, qui avait enchanté mon enfance, et de Voyage avec un âne dans les Cévennes, découvert et aimé plus récemment, mérite bien quelques efforts.
( Robert Louis Stevenson, Dans les mers du Sud. Ed. Payot. Trad. de Théo Varlet et Isabelle Chapman.)
mardi 27 novembre 2018
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