lundi 15 juin 2015

Délivrance

Je ne sais pas si certains d'entre vous se souviennent du film de John Boorman, Délivrance, sorti en 1972. Il était l'adaptation d'un roman homonyme de James Dickey, paru en 1970 et qui avait obtenu en France le prix Médicis étranger.Ce film m'a laissé le souvenir d'une dureté incroyable pour ce qui s'y déroule. Je viens de lire le roman, tout aussi terrible, voire davantage, que le film.

Quatre amis prennent quelques jours de congé pour descendre la rivière Cahulawassee, en Géorgie. Ce qui ne devait être qu'une agréable équipée sportive se transforme bien vite en drame épouvantable. Attaqués par deux autochtones, dont le plus âgé se fera tuer, l'un sera violé, un autre abattu et le troisième grièvement blessé. Le dernier parviendra à sauver deux de ses compagnons en abattant celui qui les traque. 

Outre l'action angoissante de cette double chasse à l'homme,  l'intérêt de ce roman réside aussi dans son écriture, à la fois lente et nerveuse, avec de somptueuses descriptions, de la rivière, des ses rapides et de la falaise qui la domine. Encore une fois, les Éditions Gallmeister prouvent leur intelligence en publiant ce roman dont je conseille vivement la lecture. 
(James Dickey, Délivrance. Ed. Gallmeister. Trad. de Jacques Mailhos.)

4 commentaires:

plumequivole a dit…

S'il y a un film qui m'a laissée sur le flanc c'est bien celui-là. Rien que d'entendre le titre les images se remettent à défiler. Et la musique ! Bon, allez, c'est malin, pourquoi j'ai dit ça, maintenant je vais la fredonner jusqu'à demain !

Cornus a dit…

Je ne connais pas ou du moins cela ne me dit rien (pour le film), mais cela donne envie pour le livre.

karagar a dit…

Ca me donne très envie, ayant aimé le film et ce que tu en dis me rappelle que certains romanciers américains décrivent la nature immense et indomptée comme personne... des ambra,ces qui em sont restées en tête...

Calyste a dit…

Plume : en revanche, moi, plus aucun souvenir de la musique. Je vais aller voir ça !

Cornus : si tu l'avais vu, tu ne l'aurais sans doute pas oublié.

Karagar : c'est pour cette raison que j'aime ces éditions Gallmeister : tous leurs bouquins se situent dans les grands espaces américains encore sauvages, et j'adore ça. Voir d'ailleurs le titre de mon blog !