C'est bien ce en quoi s'était transformé mon immeuble hier soir. Invité chez ma voisine sicilienne, j'y ai rencontré un galicien professeur d'espagnol, une napolitaine professeur d'italien et une française de parents piémontais professeur de français-langue étrangère.Tous des latins, bien vivants, et tous des enseignants !
Tout ce beau monde attendait la fin de l'année avec impatience, d'autant que, comme je l'ai connu moi-même, les salles où en ce moment ils surveillent divers examens ne sont ni climatisées ni vraiment protégées du soleil. Nous avons bien sûr parlé travail mais là n'était pas l'essentiel.
Autour d'un petit apéritif dînatoire typique des pays du sud, se mêlaient les conversations en français, en italien, en espagnol, parfois les trois à la fois, mais nous nous comprenions très bien. Il fut question du tempérament des lyonnais, jugés un peu froids par les autres (mais j'ai eu longtemps le même avis), des beautés âpres de la Sardaigne, de la douceur de l'Italie du nord (nous avons même longuement évoqué Cuneo, où j'avais des amis autrefois), du particularisme encore très marqué des différentes régions de la botte ou de la péninsule, de vin, de cuisine...
Il faudra qu'un jour, je pense à monter mon appareil photos chez Rosa, de chez qui la vue sur la ville est autrement intéressante que de mon deuxième étage.
vendredi 5 juin 2015
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