dimanche 28 juin 2015

Calme et bougeotte (2)

Hier, donc. Après une opération désherbage sur la tombe de Pierre (on ne sait jamais, pour le dixième anniversaire de sa mort, sa famille va peut-être se déplacer et consentir à parcourir les quelques trente kilomètres qui les en séparent ? Allons, Calyste, ne sois pas acide !), j'ai voulu remonter aux anciennes archives qui dominent la Saône et où nous allions parfois promener le chien.


L'ancien couvent des Carmes déchaussés qui les abritait est maintenant totalement désaffecté et je me demande bien ce qu'il va devenir. A part ça, le quartier n'a pas changé, avec ses opulentes maisons de maîtres, ses froides institutions religieuses et ses descentes d'escaliers vertigineuses sur le vieux Lyon.



De là, en un saut de puce, j'étais au théâtre romain de Fourvière dont, par hasard, j'ai découvert une autre voie d'accès, fort agréable par cette chaleur car elle traverse un petit bois surplombant les ruines. Tout est installé pour les fameuses Nuits et l'on répétait même un concert à l'Odéon voisin. J'aime de plus en plus ma ville d'adoption, parce qu'elle est belle d'abord, et aussi parce qu'elle n'hésite pas à faire se côtoyer antiquité et modernité. Un peu comme Rome...




En remontant, j'ai pu constater que les anciens préfabriqués des Antiquités Historiques, où, étudiant, j'ai travaillé sur le tracé de l'aqueduc romain du Gier, avaient été rasés. Depuis peu sans doute car le terrain libéré n'est pas encore investi. En face, une ancienne bâtisse religieuse est en pleine rénovation. J'ignore totalement de quoi il s'agit mais je me renseignerai.

2 commentaires:

Cornus a dit…

A compter d'aujourd'hui, ça va être intenable entre ces pierres de Fourvière. Moi, je sais que je vais pouvoir profiter un peu de mon bureau, sans doute le plus frais.

Calyste a dit…

Cornus : aujourd'hui, c'est encore respirable. Mais demain, ça va être pire. Je vis déjà dans le noir, moi qui ne supporte pas ça.