Repris aujourd'hui l'écriture de mon "livre". Toujours sans plan, je ne sais pas faire autrement. J'espère que cela plaira mais je redoute le travail de remise en forme ultérieur. Quand un professeur de fac m'avait traité d'impressionniste, il n'avait sans doute pas tort. Je crois que, outre mon aversion d'origine de me laisser contraindre dans ce que j'écris, la tenue de mon blog peut aussi expliquer cet état de fait. Rien de plus libre que ces billets quasi journaliers, aussi bien pour la forme que pour le fond. Je ne suis que mon bon vouloir.
Marie-Claire, rencontrée l'autre jour par hasard, me le faisait justement remarquer : ce qui me ralentit beaucoup sur ce projet, c'est le fait qu'il m'ait été "imposé". Je suis comme le loup face au chien dans la fable : je ne supporte pas le collier, même si en porter un peut contribuer à améliorer l'ordinaire.
Mais j'ai conscience en même temps que ce que j'écris là est totalement paradoxal. Si je n'avais pas été "contraint", je ne l'aurais jamais fait. D'ailleurs, dès que je m'y remets, ce qui me demande toujours un effort, j'y prends vite un grand plaisir et les idées jaillissent au fil de la plume. Alors ? Alors rien : je dois foncièrement être un anarchiste qui a besoin d'être guidé !
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3 commentaires:
On peut avoir un sujet imposé et se l'approprier complètement. J'ai déjà fait ça, à commencer par ma thèse. Mais c'est vrai que cela n'a rien d'intime.
Cornus : pour mon mémoire de maîtrise, on m'avait imposé un sujet que j'ai refusé pour en proposer un autre. On ne se refait pas !
Et tu avais eu raison. On ne peut pas bien faire un truc qui ne plaît pas.
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