Il fait ici un vent à décorner les bœufs. Toute la nuit, tintamarre dans ma cour, comme si une armée de Pères Noël s'y étaient écrasés, chariots et rennes compris. Moi, j'aime bien quand les éléments se déchaînent, surtout quand je suis à l'abri !
Et cet après-midi, pas grand monde dans les rues. Mon caddy, vide à l'allée, s'envolait tout seul ! Personne aux terrasses des cafés, des branches cassées partout et le contenu de poubelles emportées. Ma vieille voisine a tout de même fait ses courses, avec deux cannes "par prudence", m'a-t-elle confié. Décidément, elle n'a peur de rien !
Dans une paire d'heures, ce sera le début des réjouissances. Cette année, ça se passe chez Frédéric et sa mère. Rien à préparer pour moi donc, si ce n'est un complément aux repas achetés tout prêts à Casino que j'emporterai demain chez ma mère.
Alors, j'avais encore un peu de temps pour faire un tour ici et vous souhaiter à nouveau un bon Noël, plein de rires pour ceux qui seront entre amis, avec toute ma tendresse à ceux qui resteront seuls.
(Ne cherchez pas à trouver d'où sort le proverbe : juste de ma petite tête.)
mardi 24 décembre 2013
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4 commentaires:
J'ai déjeuné en plein-air ce midi, en petit pull au bord de l'eau, à côté de Thonon. Le vent n'avait pas encore atteint le Léman ensoleillé et d'un calme reposant. J'avais une furieuse envie de nager, mais personne n'a voulu s'y joindre. Le repas était délicieux et léger comme une promesse de printemps. Les sommets enneigés scintillaient. Puis tout a changé durant l'après-midi et la retraversée en bateau s'est terminée sur un lac coléreux.
Merci pour tes vœux et en retour les miens pour un Nowell goûteux et familial.. Bises.. RPH
Je me souviens d'avoir traversé le pont Lafayette cramponné à la rambarde...
André : tu me rappelles des souvenirs d'orage sur la plage près de Ripaille. Je m'y étais mis nu, une fois, sous la pluie, avec une forte envie de me baigner. Ce que je n'avais pas fait car le lac était vraiment très agité (et ce que je regrette encore de ne pas avoir fait).
RPH : bises en retour et merci.
PP: Ah ! quand ça souffle dans le couloir...
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