Il y a longtemps que je tournais autour de ce roman. Voilà, c'est fait : je l'ai lu. Dans un sanatorium de Salzbourg, un malade mélomane prend peu à peu conscience de la violence nazie et va faire en sorte de venger sa patrie dans la mesure de ses piètres moyens. Tout cela raconté sous forme de journal.
Encore un livre lu très vite, trop vite peut-être, mais le style de beaucoup d'auteurs modernes est à ce point fluide qu'il coule sans accrocher durablement. Je commence à me lasser d'une certaine légèreté même si, sur le moment, elle est agréable. Sans attendre, j'ai attaqué un autre Sweig : là, stylistiquement parlant, il y a de la matière. Je sais : je m'en plaignais il y a quelque temps. Alors, je vais continuer à me balancer d'un bord à l'autre.
( Raphaël Jerusalmy, Sauver Mozart. Ed. Actes sud.)
lundi 16 décembre 2013
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4 commentaires:
Tu veux encore du sanatorium, des personnages complexes, de la belle phrase, du germanique ? Alors direct Thomas Mann et sa Montagne Magique !
Bon sans blague, l'as-tu lu ?
Pour moi un de ceux qui vous marquent.
Mon deuxième Zweig est bien entamé, mais je ne dis rien avant d'avoir terminé.
Plume : non, je ne l'ai pas lu. Jusque là, l'épaisseur m'a un peu rebuté. Mais c'est la deuxième fois que tu m'en parles. Alors, je vais sans doute me laisser convaincre.
Cornus : toujours aussi cachotier !
Ah bon ? Vlà que je radote alors !
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