Le centenaire de la guerre de 14/18 approchant, les émissions se succèdent (et ce n'est pas fini) à la télévision pour commémorer l'événement. Hier, c'était Clémenceau. J'avoue avoir, au début, regardé ça faute de mieux et puis, peu à peu, je me suis laissé séduire. Je ne sais pas si le panégyrique était un peu forcé ou si ce qui était relaté correspondait à la réalité, mais quel bonhomme ! Un homme politique hors du commun, certes, mais aussi un brillant orateur, un faiseur de bons mots et un grand amateur d'art, comme en témoigne son amitié indéfectible avec Claude Monet.
Avant de voir cette émission, je ne connaissais de lui que ce qui traîne un peu partout dans notre mémoire collective de gaulois un peu chauvins. J'en suis sorti séduit et prêt à lire une biographie le concernant. Mais il me semble qu'il en existe des dizaines. Quelqu'un parmi vous peut-il me conseiller ?
mercredi 4 décembre 2013
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4 commentaires:
Je suis un peu au même niveau que toi sur Clémenceau.
Mais je crois que j'ai envie de rester ignare sur la vie du Bonhomme, sans doute à cause du consensus mis en place depuis sa mort, pour l'encenser.
Je me contenterai juste de retenir qu'il donna le pavillon Flore, des Tuileries, à Claude Monet, pour qu'il y expose ses Nymphéas.
Autrement si tu prends un bon historien tu devrais trouver...
Michel Winock, Clemenceau (Perrin, 2011)
Alexandre Duval-Stalla, Claude Monet - Georges Clemenceau : une histoire, deux caractères (Gallimard, 2010)
Jacques Julliard, Clemenceau briseur de grèves - L’affaire de Draveil-Villeneuve-Saint-Georges (Julliard, collection Archives, 1965, rééd. 2004)
Je n'ai pas regardé d'autant que je devais me coucher tôt. J'avais déjà vu au moins une émission sur lui, lu des choses et vu un téléfilm. Il ne faut pas oublier ses zones d'ombre aussi que certains biographes taisent ou minimisent.
Chroum : merci pour les pistes.
Corus : comme tous les hommes d'état.
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