25 ans aujourd'hui qu'elle a décidé de baisser le rideau. Pas sur la scène comme elle disait vouloir le faire dans une de ses chansons. Chez elle, à Montmartre, le 3 mai 1987. Je l'aimais bien, Dalida. Un de mes premiers souvenirs musicaux fut sans doute Les Enfants du Pyrée avant que je ne connaisse la version de Mélina Mercouri. J'habitais encore chez ma grand-mère, pour la dernière année. Le disque est sorti l'année de sa mort, en 1960. J'ai connu, après, Bambino, que fredonnait régulièrement mon père quand il était content. Et puis tant d'autres, que je réécoute parfois: Les Gitans, Gondolier, Que sont devenues les fleurs, J'attendrai, Itsi bitsi petit bikini, Il venait d'avoir dix-huit ans, Je suis malade... Et Gigi l'Amoroso, la chanson préférée de Maurice, qu'il passait en boucle dans sa voiture. Je l'ai retrouvée avec bonheur dans le journal de Pascal Sevran, mort lui aussi en mai.
Pas de nostalgie dans ces mots. Juste le bonheur de me souvenir de quelqu'un qui m'a rendu souvent la vie plus joyeuse.
jeudi 3 mai 2012
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6 commentaires:
Je ne savais pas que son message d'adieu disait : la vie m'est insupportable, pardonnez-moi. Je l'ai appris lors des récents blabla à son sujet. Je trouve cet adieu humble et franc comme elle.
J'aime très fort Dalida. Aussi.
Georges: on se fait une soirée ?
Oui, mais nous allons forcément chanter!!
Georges: ben oui, en buvant du kir à la crème de cassis de Bourgogne.
Fromfrom n'aime pas. Moi, je ne déteste pas. Ce que je retiens aussi, c'est sa silhouette de statue grecque.
Et je me souviens quand j'ai appris sa mort : c'est ma grand-mère paternelle qui nous l'avait annoncée alors que nous arrivions chez elle avec mon père.
Cornus: je n'ai pas tout aimé dans sa carrière non plus, en particulier sa période disco.
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