Pourquoi est-ce que j'aime tant cette femme ? Elle a dix ans de moins que moi, elle est japonaise, je ne l'ai jamais vue, tout ce que je sais d'elle, c'est à travers ce qu'elle écrit, masquée derrière sa fiction. Et pourtant, jamais elle ne m'a vraiment déçu.
Et cette fois encore, je regretterai de refermer son livre dont il ne me reste que quelques pages à lire, ceux du dernier récit de ce recueil qui en comporte sept. Je ne saurais dire lequel j'ai préféré: Yoko Ogawa m'a emmené une fois de plus avec elle dans ses lignes au style simple et fluide où elle explore sa nécessité d'écrire et les chemins que prend la création pour éclore. Un grand classicisme orné souvent de glissades imprévues, d'images d'une beauté à couper le souffle, d'une ambiguïté à chasser le sommeil. Ah! que je l'aime, celle-là!
( Yoko Ogawa, La Bénédiction inattendue. Ed.Actes sud Babel. Trad. de Rose-Marie Makino-Fayolle.)
jeudi 24 mai 2012
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