Peut-on dire d'un roman qu'il pète plus haut que son cul ? Si c'est le cas, alors, je le dis de celui que je viens de terminer: L'Homme qui marchait sur la Lune, de Howard McCord. Première déception dans cette série d'ouvrages américains pratiquement inconnus publiés chez Gallmeister. Autant les précédents m'avaient enthousiasmé, en particulier Indian Creek (Pete Fromm) et Lonesome Dove (Larry McMurty), autant celui-ci m'a laissé de glace quand je n'en étais pas irrité. Violence gratuite, analyse psychologique à l'emporte-pièces, digressions hasardeuses, volonté d'installer le personnage dans une folie à laquelle on ne croit pas, style prétentieux. N'est pas déjanté qui veut...
(Howard McCord, L'Homme qui marchait sur la Lune. Ed. Gallmeister. Trad. de Jacques Mailhos.)
jeudi 3 mai 2012
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7 commentaires:
J'aime bien quand tu fais la garce
Nicolas: tu m'as reconnu !
:-) Le plus drôle c'est que tu me donnes quand même envie de le lire :)
J'ai très envie de lire Indian creek. Je l'ai eu dans les mains mais pour une sordide histoire de trésorerie, j'attends que la bibliothèque le commande!
Georges: si tu étais plus près, je te le prêterais...
Nicolas: j'aimerais avoir ton avis.
Et je te l'aurais déjà demandé!
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