Ce matin, courses au supermarché du coin. A la caisse, un papy derrière moi. En manipulant sa baguette, il croit m'avoir frôler avec. Et de s'excuser immédiatement. Moi, civil: "Mais je vous en prie!". Il ne m'avait même pas toucher. La file avance, je pose mes achats sur le tapis roulant et installe le sépare-client (vous savez, ce petit panonceau où l'on a aussi trouvé le moyen de fourguer de la pub).
Le papy: "Merci, Monsieur."
Moi: "Les gens qui disent merci, ça se fait de plus en plus rare!"
S'ensuit une courte conversation avec lui sur la politesse qui se perd. Il y a quelques années, je me serais trouvé ridicule de l'avoir, cette conversation. Aujourd'hui, j'assume, je persiste et je signe.
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5 commentaires:
Quand deux papés se rencontrent, qu'est-ce qu'ils se racontent....? ;-)
Etait-ce bien une baguette qu'il manipulait?...
C'est pour cette raison, entre autre, qu'il faut rester "impeccable" quant à la politesse. Lorsque tu dis à une personne "je vous présente mes excuses", elle te regarde comme si tu ne parlais pas français. Et soudain tout devient plus calme et harmonieux, quel que soit l'incident qui vient d'avoir lieu.
Une deuxième bise. Anna
Piergil, moi aussi j'ai mal lu la première fois ... j'ai vraiment les yeux mal placés .... Bon, Calyste, ce matin ce sera trois bises. (la balise de sécurité : suismoi !)
Jérôme: pépé toi-même! :-)
Piergil: A ce compte-là, j'aurais préféré un pain! Mais attention, pas rassi.
Anna: trois bises, mais c'est Byzance! Pour la balise: où tu veux!
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