Pas moyen d'écouter la radio, d'ouvrir la télévision sans être gavé de Kahn ou de Cannes, comme nous l'avons été, il y a un an, de (Yes,I) can.
Eh bien, allons-y! Moi, j'en connais un autre, de Cannes, en Italie. Mais qui s'en souviens encore? Cela s'est passé en 216 avant J-C! Bien sûr, plus aucun média ne s'y intéresse (pas plus d'ailleurs que de la situation en Libye ou en Syrie)! Hannibal, le carthaginois, y battit l'armée romaine et cette victoire punique aurait pu, tout aussi bien que le nez de Cléopâtre quelques décennies plus tard, changer la face du monde, si l'illustre Barca avait profité de son avantage à ce moment-là pour mettre le cap sur Rome qui, terrorisée, aurait sans aucun doute, été vaincue. On sait comment le périple se termina pour lui!
Et puis il y a aussi la cane de Jeanne, cet aimable volatile, celle qu'est morte ce matin selon Brassens mais qui, merveille, la veille, avait fait un œuf. Et puis le French Cancan, et puis notre Cane-cane-cane-bière que Scotto célébra autrefois! Et puis, plus exotique, Gengis. Et puis, plus insupportable, Jean-François qui ne doute de rien. Et puis, et puis...
Allez, laisse aller, c'est une valse (de Strauss, bien entendu)...
mercredi 18 mai 2011
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8 commentaires:
j'aime bien ces variations...
Charlus: ou ces diversions!
Ma grand-mère s'appelait Jeanne et avait une canne. Et mon oncle, n'avait pas manqué de plaisanter
Pour le reste, c'est l'overdose
Cornus: bien d'accord avec toi. Ce soir, c'était le rejet complet, pour moi.
C'est même devenu une sorte de catharsis : face à la stupéfaction et au terrassement qui nous ont tous saisis le dimanche matin à l'annonce de la nouvelle, les jours de matraquage qui ont suivi ont été si insupportables, que par contrecoup, on est excédés et qu'on considère maintenant cette information avec tout le dégoût et le détachement qu'elle aurait dû mériter dès le départ... On est loin d'être sortis de l'auberge à matraquer, certes, mais on est devenus insensibles et indifférents à toute cette boue. Moi en tout cas.
"Diversion" est effectivement le mot exact ! Merci de m'avoir remis en tête la chanson de Brassens que j'avais complètement oubliée depuis mon année de cinquième !
Lancelot: on te faisait apprendre du Brassens, à toi, en 5° ? Tu en as eu, de la chance!
Oui, en musique, on la chantait. J'adorais.
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