Étudiant la gastronomie romaine antique avec mes élèves la semaine dernière, je les ai vus frémir de dégoût à l'évocation d'un plat prisé par nos ancêtres (ben oui, au moins autant que les Gaulois!): la mamelle de truie. Je ne savais pas à ce moment-là que j'étais tout près d'y goûter. Enfin presque, puisque ce que j'ai mangé hier soir, c'est de la mamelle de vache! Et je peux vous assurer que c'est délicieux! J'imaginais quelque chose de plus ou moins flasque et gélatineux, sans goût ou quasiment. J'étais dans l'erreur la plus totale. Il faut dire que je n'en avais jamais vu nulle part.
C'est Frédéric qui l'a dénichée à l'étal d'un tripier sur le marché et Jean-Claude qui l'a cuisinée. Elle se vend pré-cuite, en tranches qui ressemblent assez à une large part de foie gras. Passée à la poêle quelques minutes et agrémentée d'une persillade comme les escargots, c'est à se lécher les babines. A tel point qu'au retour des puces, ce matin, Frédéric et moi avons fini les dernières parts. Il paraît qu'un restaurant de Lyon, tenu par une ancienne Miss France, en propose à son menu. Je connais quelqu'un qui risque d'y aller faire un tour...
dimanche 15 mai 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
7 commentaires:
Ah tiens, je demenderai à mon père si cela lui dit quelque chose, lui qui est amateur de tripes et autres abats.
Manger ça le matin, il faut quand même le faire. Mais avec un petit Muscadet ou un Aligoté...
Cornus: après les Puces, c'est à dire à midi. Non, franchement, le matin, je préfère le café noir!
J'ai cru un moment un article sur DSK !
hum ! je ne suis pas convaincue. ça me rappelle la queue du cochon dans la feijoada. J'avais appris à la reconnaitre, au milieu des autres morceaux, mais choisir quand le plat est présenté n'étant pas très poli, j'y ai quand même eu droit. Bises.
Petrus: très drôle!
Anna: pour le goût, ça n'a vraiment rien à voir avec la queue de cochon. Tu devrais goûter, je t'assure. A l'aspect, on dirait du foie gras, au goût ce qui me vient à l'esprit, sans que ce soit exactement ça, c'est du ris de veau.
J'adore la répartition des rôles entre vous trois : Frédéric déniche, Jean-Claude cuisine et Calyste fait un compte rendu. Sur deux autres "essais", comme celui-ci, tentez d'intervertir les rôles ! :D
Lancelot: il m'arrive de dénicher, de cuisiner et de consommer, à moi tout seul!
Enregistrer un commentaire