Les travaux dans mon appartement battent à nouveau leur plein, la dernière (enfin!) tranche est largement entamée: démolition de la mi-paroi qui séparait salon et salle à manger, transport des gravats (nombreux) à la déchetterie, choix des papiers peints, galère pour trouver un bout de plancher moderne rappelant le mien et qui sera enserré dans les parties laissées libres par l'ancienne cloison.
J'ai cru, hier après-midi, que nous reviendrons bredouilles, Jean-Claude et moi, tant le choix est finalement limité dans les grandes enseignes de bricolages. Bien sûr, jamais un vendeur en vue quand on en a besoin et, lorsqu'enfin on réussit à en intercepter un, des réponses laconiques (ou lapidaires, au choix) et une humeur de chien. Je déteste par dessus tout ce genre de corvées qui vous fait piétiner des heures devant des rayons bordéliques où, lorsque vous avez enfin trouvé ce qui vous convient (presque), on vous dit que l'article n'est pas en stock, qu'il faut passer commande et patienter une quinzaine de jours (qui, bien souvent se transforme en plus d'un mois: voir l'aventure de mon évier, l'an dernier.
Heureusement, Jean-Claude est d'une patience angélique par rapport à moi qui, plus d'une fois, aurais bien tout envoyé promener. De plus, il en connaît un rayon en bricolage et m'évite ces regards narquois des "spécialistes" devant mon ignorance crasse. Autre chose que je supporte difficilement. Après tout, s'il n'y avait que des pros, on n'aurait pas besoin d'eux.
Nous avons finalement trouvé et papier et bois dans une autre enseigne dont le magasin est beaucoup plus aéré et où les employés ont plus souvent le sourire. La future grande pièce sera rouge (tirant sur le framboise) et grise, deux murs de chaque. Voilà qui va me changer de ma vieille tapisserie saumon défraîchi! Aujourd'hui, retour en enfer pour acheter tasseaux, plâtre, enduits, vis, pointes, chevilles et tout un tas de choses dont je n'ai pas la plus petite idée de l'utilité!
Et lorsque, après avoir poiroté dans les embouteillages de fin d'après-midi, j'arrive chez le coiffeur à 18h30, il refuse de me prendre alors qu'il ferme officiellement à 19h. Je n'ai pas insisté, ma tignasse jospinienne attendra encore un peu. Mais j'en connais un qui a fini de m'avoir comme client!
(Pour ceux que ça intéressent, je mettrai, dès que j'aurai un peu de temps devant moi, toutes les photos de mon voyage à Rome sur mon site Flik'r. dès que j'aurai le temps....)
mardi 17 mai 2011
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17 commentaires:
Je suis comme toi, inculte en bricolage... Pourtant ça m’intéresse mais je n'ai pas la patience, je préfère admirer les gens qui "savent" et retourner à mes petites affaires sans clou ni vis. Juste un stylo, ou deux aiguilles à tricoter grand maximum :)
si je puis me permettre "les travaux battent son plein ", "son = bruit" ce n'est pas le possessif.
Georges: pour le stylo ou le clavier, bien d'accord avec toi. Pour les aiguilles à tricoter, j'en serais bien embarrassé!
Karagar: selon mes sources, "battre son plein" tire son sens de la mer, lorsqu'elle est haute. Pour moi, son est bien un adjectif possessif et plein un nom commun, donc "leur plein" au pluriel ou plutôt lorsque les possesseurs sont multiples. Mais je peux me tromper. Merci, en tous cas, de me l'avoir signaler.
Karagar: "signalé", excuse-moi.
Dis moi, ton Jean Claude, il pourrait pas venir chez moi, parce que non seulement il semble être un maître d'oeuvre parfait, mais en plus il t'accompagne pour choisir ton matériel. T'as de la chance super Calyste.
Anna F.
eh , je suis confus, j'ai été moi même abusé par un prof de fac pendant mas études, lui-même médiéviste et qui nous avait expliqué l'origine médiévale de cette expression dans le sens que j'ai indiqué !
Anna: un peu surchargé, le garçon. Remarque, ça nous donnerait l'occasion de faire connaissance!
Karagar: ne sois pas confus. Ça m'a permis au contraire de considérer l'expression sous un angle auquel je n'avais jamais pensé.
Je me fais opérer de l'oeil le 26 et j'espère que j'aurais un peu d'arrêt maladie parce que je voudrais moi aussi refaire mon appartement. Tu me donnes trop envie là :o)
Valérie: alors, protège-toi bien l'œil car c'est inimaginable, la poussière que ça fait! Moi, maintenant, il me tarde que ce soit fini!
Je vais faire mon Lancelot : gravas comme ancienne graphie de gravats ?
Sinon, le pire est sans doute d'être conseillé par moins compétent que soi. Cela nous est arrivé il y a trois ans. Mon père et moi ne sommes pas doués, mais on finit par se débrouiller pas trop mal. Alors c'est vrai que d'être accompagné par "un Jean-Claude", c'est très précieux. Bon courage pour la suite.
Cornus: toi, Lancelot? Mais c'est grave, ah!
Merci, j'ai corrigé.
Oui, c'est gravissime, surtout que Lancelot se perd dans la chronologie géologique et archéologique et que personnellement, j'arrive quand même à tenir le cap.
Cornus: ça sera tout répété (et déformé)!
Mouais... Quand on arrive avec plusieurs semaines de retard, ça fait plaisir de comtempler, gisant sur le sol, les éclats du sucre cassé sur votre dos, pendant que vous ne vous doutiez de rien.... Heureusement que je suis de bonne humeur. Laisse ton service en porcelaine là où il est caché. Il ne risque rien.
Je vais quand même m'autoriser un grand plaisir : médiéviste ou pas, "Pour ceux que ça intéressent", ça craint un peu, non ? Lancelot fait son Lancelot. Pur fruit pur sucre. :D
PS : En faisant abstraction de toutes ces horreurs sur mon compte, j'aurais pu faire un copié-collé intégral de ta note (sur le fond, bien sûr, car sur la forme, les quelques fautes ici et là laissaient un peu à désirer... :) ) : foutoir dans les rayons des magasins où on ne trouve jamais ce qu'on cherche, vendeurs narquois et coiffeurs (ou autres) qui ferment la porte au nez des clients. Je copie-colle, je copie-colle. Tu as raison, mon grand : raye le coiffeur de ta liste. Ca lui fera les pieds, à défaut de lui faire le scalp. Si tous les clients appliquaient les mêmes méthodes de rétorsion, ils redeviendraient plus aimables...
Lancelot: merci, Monsieur le Professeur! Mais moi, je ne passe pas par Word et le traitement de texte!
Ta réponse haineuse et fielleuse masque mal ton dépit, mon biquet. Et d'ailleurs, elle n'est pas très percutante : 1) Si le traitement Word éliminait d'emblée toutes les fautes d'orthographe, on n'en retrouverait aucune dans mes notes. Or, il y en a plein. 2) C'est pas grâce à Word que je repère les tiennes, de coquilles !
Corollaire : Alors si j'admets faire moi-même des fautes (plein, même...), pourquoi me délecté-je tant à te faire remarquer les tiennes ? Simplement pour me venger. Je n'assassine pas mes amis qui ont le dos tourné, MOUA !
Voilà, puisqu'il faut pas beaucoup me pousser, je suis tombé. Par ta faute.
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