Christophe, en commentaire du billet précédent, me demande si je dors encore! Eh oui, un tel silence de la part d'un bavard du clavier comme moi, c'est tout de même assez rare. Eh bien non, Christophe, je ne dors plus. Je suis sous l'effet d'un coup de foudre (je plaisante), et assené par qui? Par Zeus lui-même. Non, pas celui que je connais depuis très longtemps dans mes manuels d'histoire ou de grec, celui qui fut sauvé par sa mère et élevé par une chèvre en remerciement de quoi il lui cassa une corne. Non, pas Jupiter tonnant, mais Zeus Antarès lui-même, celui qui clôt, à droite, ma liste de blogs accoutumés.
Zeus m'avait envoyé un mail pour me prévenir de son intention de venir passer quelques jours à Lyon qu'il ne connaissait pas et c'est ainsi que nous avons pu nous rencontrer. Rendez-vous fut pris sous la statue équestre de Louis XIV à Bellecour, ce qui fait toujours rire les lyonnais de souche mais s'avère finalement très pratique. Nous avons donc passé une bonne partie de l'après-midi à arpenter les rues du 5° arrondissement (St-Jean, Fourvière, St-Just, St-Georges) ainsi que du 2° où nous nous sommes retrouvés le soir pour dîner ensemble rue des Marronniers. Bonne journée donc avec ce blogueur que je connais, pour le lire, depuis maintenant presque trois ans et qui m'a fait un grand plaisir en me disant, presque sur un air de s'excuser, qu'il trouvait à Lyon un petit air italien.
Auparavant, c'était un dimanche à la campagne, avec toute une bande d'amis, autour d'un repas froid. L'après-midi, les plus courageux se mirent en route, malgré un soleil implacable, d'abord pour les Aqueducs du plat de l'Air, à Chaponost, puis pour une grande promenade à pied en direction de la vallée du Garon. D'autres, pendant ce temps, jouaient aux cartes à l'ombre d'un cognassier ou bavardaient tranquillement assis sous le cerisier. Beaucoup de rires, de bonne humeur et de complicité. Parti avec ma voiture de peur de ne pas être à l'aise avec les quelques personnes que je ne connaissais pas, je suis finalement rentré en même temps que les autres, tous gorgés de soleil et de bon vin.
Aujourd'hui, c'était plus sérieusement la suite de mes travaux. Tout le matériel est arrivé, il ne reste plus qu'à installer. Encore quelques jours de travail mais la cuisine commence à avoir belle allure.
En me relisant, je trouve assez cocasse de pouvoir écrire une phrase telle que: "Zeus m'avait envoyé un mail pour me prévenir de son intention de venir passer quelques jours à Lyon qu'il ne connaissait pas." Ce n'est vraiment pas donné à tous le monde! Ah! la chance que vous avez de me connaître!!!
mardi 10 août 2010
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7 commentaires:
Il trouve "coNcasse"... Oyez oyez, accortes blogueuses, gentils blogueurs : il nous prend pour des idiots. Ou des tomates. Au choix.
Sinon, tu ne penses pas que c'est plutôt TOI qui es chanceux de pouvoir communiquer avec les Dieux de l'Olympe, via ton blog ? Il ne faudrait tout de même pas inverser les rôles, Petit Scarabée...
Merci encore de m'avoir accordé un peu de ton temps de vacances pour me guider à travers les rues pentues du vieux Lyon sous soleil augustéen un peu implacable. Au plaisir de te revoir la prochaine fois sous les cieux limousins!
Mais il est à l'affût de la moindre faute de frappe, le chevalier!
En espérant que ces cieux-là nous seront aussi cléments, Zeus!
Je ne suis pas "A l'affut" ! J'en fais moi-même des TONNES, sur mon blog et ailleurs. Mais celle-là, defaute de frappe, elle m'avait frappé (ah ah), parce que je la trouvais marrante.
Au fait, si tu corriges derrière, voix de Georges Brassens : "Avec mon commentaire j'avais l'air d'un con, ma mèèèère, avec mon commentaire j'avais l'air d'un con..."
Sinon, je tenais à te dire un truc, pour ne pas passer pour le dernier des cuistres : sais-tu, à propos de la réplique dans le western "Je les l'y a vu", que j'étais persuadé qu'il ne s'agissait pas d'un faute de frappe de ta part (justement parce que tu braquais le projecteur dessus) et je me suis longuement interrogé sur la logique linguistique de cette tournure incroyable !!??!?
Mais tu fais œuvre utile, Lancelot, car même en se relisant, on en laisse passer. Et tu vois que je corrige immédiatement, au risque effectivement que le commentaire soit ensuite difficile à comprendre.
Bises à toi.
L'aqueduc de Chaponnost. Eh bien je ne connais l'aqueduc du Gier à cet endroit que depuis fin 2006. J'en avais parlé sur le blog...
Moi, c'est un des coins où je le préfère, à cause de la taille de ce qui reste et aussi pour la présence du siphon!
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