La Lune de papier est comme tous les autres romans policiers d'Andrea Camilleri: un savant mélange d'humour, de sexe, de gastronomie et de roublardise dans l'intrigue qui, souvent, caresse le sujet de la mafia sicilienne sans vraiment le traiter sérieusement.
Tout ce que je viens d'écrire a l'air négatif: eh bien ça ne l'est pas. J'en redemande, je lis chaque fois avec le même plaisir, sans être dupe mais en bon public. Le héros de Camilleri, le commissaire Montalbano, est un hommage vivant à son homologue catalan, Pepe Carvalho, dont l'auteur Manuel Vazquez Montalban est décédé récemment, en 2003. Chacun aura certes noté la similitude de nom entre l'écrivain espagnol et le personnage italien. Camilleri est aussi l'auteur de romans à sujets plus historiques (mais remplis du même sens de l'humour) ou d'autres, plus "sociaux" dont l'action se déroule immanquablement à Vigàta, petite bourgade fictive de Sicile dont le modèle est Porto Empedocle, sa ville natale.
Pas d'extrait pour ce roman: ce n'est pas le style qui importe dans ce genre d'ouvrage, même si les traductions, souvent confiées à Serge Quadruppani, recèlent des trésors d'ingéniosité pour faire passer en français, parfois grâce au patois lyonnais, la richesse de la langue de l'auteur, mélange d'italien classique et de dialecte ou régionalisme siciliens. Lisez Camilleri, vous m'en direz des nouvelles. Les enquêtes du commissaire Montalbano sont publiées en France chez Fleuve Noir ou Pocket
dimanche 29 août 2010
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2 commentaires:
Eh bien tu me donnes très envie de le lire, à moi qui suis fan absolue de Pepe Carvalho, y compris de ces extraordinaires recettes de cuisine.
Je pense que, si tu aimes l'un, tu aimeras l'autre! Je m'engage: satisfaite ou remboursée!
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