Le lundi, c'est le jour du western sur Arte. Aujourd'hui, on donnait La Captive aux yeux clairs, de Howard Hawks (1952) avec Kirk Douglas.
Ici, pas de grands canyons mais une rivière à remonter, le Missouri, jusqu'au pays des Pieds-Noirs à qui l'on va rendre la fille de l'un des principaux chefs en échange d'un lucratif commerce de peaux échappant au contrôle de la Compagnie des Peaux et Fourrures. Pas de déserts torrides mais des forêts giboyeuses où apparaitront bientôt les méchants, la tribu des Aigles sur le pied de guerre. Une histoire de grande amitié entre deux hommes que risque de compromettre l'amour pour la même femme. Thème classique et fort bien mis en actions ici.
Pourtant, je reste un peu sceptique sur la façon dont sont traduits en français les titres et les noms des personnages principaux. Ici, on atteint des sommets. Ainsi le titre original de La captive aux yeux clairs est The Big Sky, autrement dit Le Ciel Immense. Peu de rapport apparent donc. A moins que ce titre ne fasse écho au nom anglais de la captive indienne (qui d'ailleurs n'est pas captive), Teal Eye, que l'on peut traduire par Œil de Turquoise. Oui mais voilà, dans la version française, cette belle ténébreuse s'appelle.... Gazelle. Or, que je sache, il n'y a jamais eu de gazelle à l'état naturel en Amérique. Je crois me souvenir que ce charmant animal vit en Afrique et en Asie. Heureusement pour nous, le film date de 1952, dix ans avant les accords d'Evian, sinon je ne sais pas le nom qui aurait été choisi pour la tibu d'origine de la belle indienne!
lundi 2 août 2010
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2 commentaires:
Mince, j'y avais pensé toute la semaine, et hier, ça m'a échappé. J'ai donc raté ça, même si j'avais dû le voir quand j'étais jeune.
Parce que maintenant, tu es un croulant, Cornus? Ta mémoire défaillante pourrait le faire croire! :-) Moi, c'est souvent pareil, mais j'ai l'excuse de l'âge!
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