Dans exactement une semaine, j'aurai fini ma première journée de travail, celle de la prérentrée, la pire. Encore de quoi les compter sur un peu plus que les doigts d'une main et je n'aurai plus rien à dire sur ce jour-là que je déteste. Vous allez voir qu'il va alors me manquer!
Pour le reste, j'attends que cela vienne, sans enthousiasme aucun, sans crainte ni angoisse non plus et surtout sans projet prenant à monter. Je crois que dans l'affadissement progressif que je ressens s'installer dans cette profession, c'est la disparition de ces projets enthousiasmants, voyages, expositions, ..., que je regrette le plus. Pourquoi alors, me direz-vous, ne pas s'y remettre? Prendre le cheval (sic) par les cornes, comme disait une de mes collègues sportives, et en monter un de toutes pièces (un projet, pas un cheval!)? Tout simplement parce que, pour cela, il faut être plusieurs et que je n'ai plus aujourd'hui ni la force ni l'envie de convaincre et d'entraîner les autres. J'ai déjà donné!
Rien d'amer dans ce billet pourtant. Simple constatation que les temps ont changé, pour ma profession comme pour moi et que je ne reconnaîtrai sans doute pas dans l'école de demain ce que j'ai tant aimé autrefois. Il est temps de se préparer à sortir le mouchoir de la poche pour l'au-revoir de la retraite. Encore un jour que je suis sûr de détester.
mercredi 25 août 2010
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5 commentaires:
Après toutes ces vacances, un peu de courage !!!
Un peu plus que les doigts d'une main ! Eh bien, sauf si tu as moins de doigts que la normale, c'est pas encore pour tout de suite. Sinon, je comprends ton "usure" surtout à cause du côté répétitif du boulot, l'absence d'innovation, des collègues sans doute un peu sclérosés... Mais, égoïstement, j'aimerais tant que tu t'enthousiasme encore dans ton boulot.
Ce n'est pas une question de vacances, Petrus, plutôt d'usure après de longues années de carrière. Tu connaîtras sans doute cela toi aussi.
Peut-être, Cornus, ai-je peint hier un tableau un peu trop gris: je suis encore capable d'enthousiasme, à condition de le partager.
Je me préparais joyeusement à te dire que je pourrais faire un copié-collé de ta note (les deux premiers paragraphes) et puis j'ai suis lu le troisième.
Alors, je me tais..... :-(
2/3 siamois, Lancelot, c'est déjà pas mal!
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