Lundi 4 juin (1)
Après l'agréable marché de San Cosimato m'attend l'épreuve de ce voyage. Comment en effet ne pas faire découvrir à ma sœur la Basilique Saint-Pierre ? Or je m'étais promis, lors du dernier voyage avec des élèves, de ne plus y mettre les pieds, tant l'attente avait été longue avant d'entrer (près de trois heures si je me souviens bien) et l'ambiance bruyante et plus proche de celle d'une galerie marchande un samedi après-midi. Mais que ne ferais-je pour ma sœur ?
Et, surprise absolue, en cinq minutes nous sommes à l'intérieur. Je crois que c'est la première fois de ma vie. Du monde certes, mais relativement peu et relativement respectueux des lieux. Nous avons même pu nous approcher de la Pieta de Michel-Ange sans risquer l'étouffement.
Petit tour dans les nefs jusqu'au baldaquin. A noter que le pavement de la nef centrale est maintenant protégé par des barrières pour ne pas dégrader les incrustations indiquant, à titre de comparaison, les dimensions des plus grandes basiliques et cathédrales du monde. Descente ensuite aux grottes vaticanes où se trouvent le tombeau dit de Saint-Pierre et la nécropole des papes. J'en découvre des recoins jamais visités auparavant (parce que non visitables), en particulier les fondations de la basilique précédente. En se dirigeant vers le Trésor, on peut voir la liste de tous les papes enterrés ici.
Mais je reste toujours aussi insensible à ce lieu !
Tout près, le château Saint-Ange (ancien mausolée d'Hadrien) et le pont du même nom (le pons Aelius de ce même Hadrien, remanié au XVII° par Bernin qui orne son parapet des statues de dix anges portant les instruments de la Passion, le transformant en chemin de croix symbolique).
Le long du Tibre, cette statue qui m'a particulièrement touché.
dimanche 17 juin 2018
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4 commentaires:
Je ne suis personnellement pas spécialement attiré esthétiquement par Saint-Pierre de Rome, mais cela m'intéresserait quand même de la voir pour son côté monumental et quelques détails comme la piéta, le dôme...
Cornus : moi, ce qui m'y a toujours épaté, c'est le sens des proportions : on a l'impression, en entrant que ce n'est pas si grand que ça, alors que c'est immense.
Un peu plus grand et un peu plus animé que Grand Central à New-York, non? Vous avez eu de la chance d'avoir si peu de monde.
Jérôme : mais Grand Central, j'aime beaucoup. J'y avais emmené des élèves autrefois, qui se demandaient bien ce que l'on venait faire là. Je leur ai alors parlé de polars.
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