Après des courses plus importantes, toujours à San Cosimato que, cette année, nous adopterons pour y prendre parfois l'apéritif plutôt qu'à Santa Maria in Trastevere, trop bruyante et encombrée, nous voilà partis pour notre première virée romaine.
Stefania nous avait indiqué qu'à Rome, les musées sont gratuits tous les premiers dimanches du mois. Nous commençons dans le Trastevere par l'église, toute proche de notre logement, de Santa Maria della Scala (fin XVI°- début XVII°), que je n'avais jamais visitée car toujours fermée, surtout connu pour le tableau La Mort de la Vierge, de Caravage, qui, aujourd'hui, ne s'y trouve plus mais est exposé au Louvre. A côté de cette église des Carmes se trouve une des plus anciennes pharmacies de Rome, de la même époque que l'église, qui resta active jusqu'en 1954.
A peine cent mètres plus loin (Porta Settimiana), une autre église inconnue de moi (j'en ai profité cette fois-ci, pour entrer là où je n'étais jamais allé et où peu de touristes se rendent) : Saint Sylvestre pape et Sainte Dorothée (XII°) (pas de photos de l'extérieur : pas assez de recul). Une messe se prépare (donc pas de photos de l'intérieur non plus), avec un prêtre et d'étranges dames en rouge (des chantres ?). Juste le temps de photographier une crèche traditionnelle napolitaine.
Puis, en suivant la Via della Lungara qui longe le cours du Tibre, en contrebas, la Galerie Corsini, face à la Villa Farnesina hélas fermée. Il me semblait que le fameux Narcisse de Caravage était là, mais non : il est au Palais Barberini (Galerie nationale d'art ancien). En revanche, j'avais rendez-vous avec son Saint-Jean-Baptiste (et, en prime, un Rubens).
Caravage : Saint-Jean-Baptiste |
3 commentaires:
Attention à l'effet Stendhal pour tes lecteurs!
Un saint Jean-Baptiste très "moderne" je trouve.
Jérôme : il y a longtemps pour ma part que j'en suis touché à Rome.
Cornus : oui, tu as raison, c'est ce qui m'a frappé aussi.
Enregistrer un commentaire