Voilà bien encore un gros pavé dont je n'étais pas sûr d'arriver à bout. Trouvé à Emmaüs, il m'avait attiré par son titre. Or, c'est beaucoup plus sérieux que je ne le pensais : les voyages d'un "ambassadeur" américain en Europe au temps des guerres napoléoniennes, principalement en Prusse, Allemagne, Autriche et Pologne.
La première partie se passe dans les salons, châteaux et bordels de cette Europe en sursis à essayer de savoir qui, finalement va s'allier avec qui (la Russie n'est pas absente non plus du tableau). Et ce n'est pas franchement la plus intéressante.
La deuxième voit de sombres nuages arriver jusqu'à la guerre et les batailles de Iéna et d'Auerstedt (dont je n'avais jamais entendu parler auparavant). On y retrouve tous les rois, princes et autres comtes de la première partie sur les routes, emmenant les bataillons à l'hécatombe. Et là, ça devient intéressant. On peut même dire que, dans certaines pages, il passe un souffle épique qui n'est pas sans rappeler Hugo ou Stendhal. Goethe, quant à lui, qui apparaît dans ce roman n'y est pas présenté comme un personnage sympathique.
(Alessandro Barbero, La belle Vie ou les aventures de Mr. Pyle, gentilhomme. Ed. Gallimard. Trad. de Thierry Laget.)
vendredi 15 décembre 2017
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2 commentaires:
Pas inintéressante, la seconde partie...
Cornus : oui, mais j'étais tout de même heureux de l'avoir terminé, ce roman.
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