samedi 9 décembre 2017

Fête des lumières : le vrai jour

Hier soir, nous avions rendez-vous en ville avec Jean-Claude et Frédéric. Ma sœur, de son côté, recevait une collègue bordelaise et son mari et leur faisait découvrir les illuminations. Il faisait encore plus froid que la veille et, plusieurs fois en cours de soirée, la pluie s'est mise de la partie. A un moment même, il est tombé ce que nous appelons ici de la neige mouillée, hésitant entre flocons et gouttes de pluie.

Lorsque je me mets en route, il est encore tôt et les lumignons traditionnels sur le rebord des fenêtres sont encore rares. Avant de partir, j'ai mis les miens mais la tradition semble bien se perdre d'année en année, au profit des lumières municipales.

Photo ratée mais que j'aime bien




Difficile, comme je l'avais prévu, de trouver trois places dans un restaurant, d'autant que notre favori, le Sathonay, dont les vieux patrons ont pris leur retraite, a, depuis, été rénové et transformé en bar à tapas, lui ôtant ainsi toute grâce et tout intérêt. Je n'ai pas fini de regretter le gras-double divin de la patronne.

Finalement, nous mangerons dans un autre tout près, le "Entre nous", un bouchon lyonnais  tenu par un guatémaltèque, ce qui n'est pas banal ! Dehors, sur la terrasse, un mannequin que je pris d'abord pour quelqu'un de réel et qui m'a rappelé l'épouse d'un Président appréciant la tête de veau.  Au menu, fois gras de canard, souris d'agneau et mousse au chocolat, le tout maison. En fin de repas, la patron nous offre un petit verre de vodka au citron et à la menthe, bienvenu pour réaffronter la rue et ses frimas. Quelques araignées sautillantes, sur la place, nous y encouragèrent.




Première station aux Halles de la Martinière, entièrement rénovées et abritant également maintenant un bar assez chic. Sur la place, un petit kiosque lumineux.



Puis, par les quais de Saône, l'église Notre-Dame-Saint-Vincent dont le style ne m'a jamais franchement conquis. Il s'agit de l'ancienne église conventuelle des grands Augustins implantés dans le quartier depuis 1319 et dont le cloître se situe aujourd'hui dans l'école de la Martinière. Mais l'église actuelle date de 1759.



Nous tentons de nous approcher de la gare Saint-Paul. Peine perdue, ou alors il faut aimer le contact rapproché de la foule.



Pas de problème pour accéder à la place des Jacobins où la fontaine a été décorée de grosses horloges, et des horloges qui donnent l'heure exacte. C'est une des installations que j'ai préférées.



Tout près, le théâtre des Célestins où il me semble que nous avons eu droit à la même projection statique qu'il y a quelques années.


Le dernier arrêt se fera place de la République où des sortes de cerfs-volants actionnés manuellement étaient du plus bel effet.





Je quittais alors mes compagnons qui prenaient le métro et revenais chez moi à pied, espérant voir l'animation (un météorite lumineux) promise au-dessus de la piscine. Hier soir encore, rien. Si j'ai le courage, je retenterai le coup dimanche soir.

4 commentaires:

plumequivole a dit…

J'aime beaucoup les grands oiseaux.

Cornus a dit…

Et il était bon au moins le bouchon guatémaltèque ? Moi aussi, c'est la fontaine aux oiseaux que je préfère.

Jérôme a dit…

Idem

Calyste a dit…

Plume, Cornus, Jérôme : moi aussi, au final.

Cornus : excellent et à un prix abordable et pas surestimé pour les fêtes.