Encore du kitsch et, cette fois-ci, pas toujours de très bon goût, je le reconnais volontiers. Je suis resté scotché l'autre soir devant la télé, à regarder une émission sur les années disco, en gros les années 70.
Pourquoi scotché ? Si l'on calcule bien, les années 70 correspondent à ma jeunesse déjà un peu indépendante (départ de chez mes parents et fréquentation des boîtes de nuit). Alors, j'ai écouté tous ces tubs (dont, pour certains, j'aurais été bien incapable de citer les interprètes), j'ai dansé des nuits presque entières sur cette musique facile mais entraînante, j'ai fait des rencontres, la plupart passagères, sur ces pistes de danse...
Alors, voilà, je me revoyais mince, chevelu, plein d'illusions, chemises à col pelle à tarte, pantalon pattes d'éléphant (très évasé en bas, très très serré en haut), maxi-manteau et sous-pull en acrylique aux couleurs acidulées, inondé de patchouli ou de Brut de Fabergé. Il faut bien que jeunesse se passe !
Je dois avoir encore quelques photos de cette époque, mais pas question que je vous les montre !
lundi 2 janvier 2017
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9 commentaires:
A vrai dire je ne sais pas exactement ce qu'est le disco, comme beaucoup de styles que j'entends citer à la radio ou ailleurs. Il faut dire que je n'y connais rien et que je n'aurais pas la patience de chercher à comprendre. Personnellement, je retiendrai que c'est ce qui était diffusé dans ces années-là dans les discothèques.
Du kitch de mauvais goût, peut-être, mais pas ce que tu as mis que j'aime bien.
Pourtant Calyste on donnerait cher pour t'admirer en patte d'éph' !
Oui, Plume a raison, pourquoi ne pas nous montrer ces photos ?
Cornus : moi aussi, j'aime beaucoup cette chanson. C'est pour ça que je l'ai choisie
Plume et Cornus : il faudrait me payer très très cher !!!
Est-ce qu'il faudrait te payer aussi cher que pour t'obliger à aller voir un match de foot dans un stade rempli de supporters ?
Allons, ce ne serait pas si terrible. Et pis si ça se trouve, on ne ferait pas que rire. De toute manière le ridicule ne tue pas, sinon il y a longtemps que je serais mort.
L'émission était mal foutue comme pas possible, mais toutes sortes de souvenirs sont remontés à la surface. D'abord: la possibilité de danser individuellement dans n'importe quelle discothèque, alors que jusque-là c'était uniquement en couple (hétéro).
Ensuite, ces chants de guerre qui clamaient haut et fort notre libération à venir: I Am What I Am, I Will Survive, Stayin' Alive, Its Raining Men... Et aussi Never Can Say Goodbye qui nous a accompagnés durant les premières années sida.
Du kitsch, certes, mais de d'émotions durant ces années où nous menions notre combat sans savoir où il allait nous mener.
Cornus : des stéphanois, les supporters ?
André : à cette époque, j'étais un peu jeune pour combattre, mais j'aimais danser ......
Non Calyste, pas des Stéphanois, ce serait trop facile, tu pourrais leur trouver un côté sympa.
Cornus : je ne "pourrais pas", je leur trouverais ! Enfin, personne ne pourrait me faire dire autre chose !
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