Par un hasard total, il se trouve qu'aujourd'hui est l'anniversaire d' Eduardo Mendoza (74 ans), l'écrivain catalan dont je viens de terminer un des romans les plus célèbres : La Ville des prodiges. Célèbre à juste titre parce que passionnant. Un de ces livres dont on a hâte de connaître la conclusion tout en redoutant d'en tourner la dernière page. En ce moment, j'ai vraiment de la chance avec mes choix de lecture !
L'histoire se déroule à Barcelone, de 1888, date de la première Exposition universelle dans cette ville, à 1929, date de la seconde. Elle retrace l'itinéraire hasardeux d'un petit paysan pauvre, Onofre Bouvila, qui deviendra, par son intelligence et par des moyens moins glorieux, l'homme le plus riche de la ville. Épopée picaresque à l'écriture classique et prenante (même si j'ai parfois eu du mal à identifier dans certaines phrases quel personnage représentait le pronom "il". Est-ce la faute du traducteur ?).
On se sent tantôt chez Zola, tantôt chez Eugène Sue, avec l'humour en plus, parfois chez Garcia Marquez. Et il est passionnant de voir l'évolution de cette ville à cette époque qui, comme la nôtre, a vu de nombreux bouleversements et de belles avancées.
(Eduardo Mendoza. La Ville des prodiges. Ed. du Seuil. Trad. de Olivier Rolin.)
mercredi 11 janvier 2017
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