Il y a des voix qui vous agacent, d'autres qui vous laissent indifférents. Et puis il y a celles que l'on reconnait au premier mot, à la première note. A mon panthéon, pour la note, Maria Callas ou Kathleen Ferrier. Pour les mots Suzanne Flon ou Delphine Seyrig. Et puis, il y a aussi Emmanuelle Riva dont j'ai appris la mort ce matin.
Et tous les journalistes de citer Hiroshima mon amour de Resnais et Amour de Haneke. Dieu que j'ai aimé ces films. Mais pourquoi réduire la carrière de cette immense comédienne à ces deux seuls films ? A-t-on oublié Thérèse Desqueyroux, et La Modification (qui me l'a fait connaître), et Léon Morin prêtre, et Les Risques du métier, et La Passion de Bernadette, et Climats ? Et tant d'autres qu'il serait trop long de citer.
Emmanuelle Riva n'était pas belle, elle était plus que cela, comme Barbara. Une voix, une présence, une intimité, une chaleur.... Comme il est difficile de voir chaque jour son panthéon se dépeupler !
(Extrait de Thérèse Desqueyroux, avec également Philippe Noiret, Samy Frey et Edith Scob)
samedi 28 janvier 2017
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2 commentaires:
J'avoue, une fois encore, que je ne la connaissais pas. Décidément ! Cependant, la voix me dit quelque chose. Ou est-elle proche d'une autre, mais je ne vois pas qui ?
Cornus : je pense que peu de gens la connaissent. C'était aussi, et principalement, une actrice de théâtre.
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