jeudi 5 janvier 2017

Addio, maestro

Bien que (et, je vous préviens, je vais écrire une ineptie), je n'aie jamais vraiment compris à quoi servait un chef d'orchestre, surtout pour un orchestre de renommée internationale, j'avais une tendresse particulière pour Georges Prêtre qui vient de poser sa baguette à 92 ans.

Peut-être parce que c'est le premier que j'ai connu, par Pierre. Peut-être parce que j'aimais son caractère à la fois bonhomme et très exigeant. Il y a comme ça des gens qui vous marquent sans que l'on sache vraiment pourquoi.


2 commentaires:

Cornus a dit…

A ton ineptie (qui n'en est pas une), je réponds par une autre. Je vais extrapoler une phrase que Fromfrom m'a apprise. Le chef d'orchestre, c'est comme le sucre ! Le sucre, c'est ce qui donne mauvais goût au café quand on n'en met pas.
Sinon, deux œuvres à la suite de ton extrait de Nabucco, il y a Le Boléro dirigé par Georges Prêtre et je peux te dire que j'ai été assez surpris de l'interprétation assez différente de celle à laquelle je suis le plus habitué, celle de Karajan (dont celle de Casadessus ne s'éloigne guère non plus) : j'y ai même noté quelques éléments qui ont "dissoné" (guillemets parce que ce n'est peut-être pas le mot) à mon oreille et nul doute que c'était voulu. Le chef d'orchestre, ce n'est peut-être pas lors du concert devant le public qu'il est fondamental, mais sans doute bien plus en amont, y compris avant les "vraies" répétitions.

Calyste a dit…

Cornus : ben moi, je bois toujours le café sans sucre ....